Un parcours initiatique

Domaine

Vincent Gaudry

Un parcours
initiatique

Emprunter le chemin des mystères de la nature conduit au domaine de Vincent Gaudry.

Là, résident la symétrie,
l’équilibre et l’harmonie.

Il se veut, dans sa vigne, le point de jonction des lignes verticales qui irriguent le sol et des lignes horizontales qui l’alimentent, de ce qui nous vient du ciel et de ce qui nous vient de la terre.

Son vin est la fusion du matériel et de l’immatériel, des phénomènes naturels et du temps.

De l’eau, du soleil, du vent, du silex, de l’argile et du calcaire, de ce qui vit, au-dessus et en-dessous, de ce qui meurt, se décompose ou se fossilise, et de l’expérience immémoriale accumulée par les ancêtres.

Pour Vincent,
l’initiation commence dans
la « Constellation du Scorpion ».

Son signe astral.

Un signe tranchant
comme le silex de ses vignes.

Un signe d’eau.

L’eau qui véhicule les sels minéraux, la mémoire des éléments et la mémoire des terroirs.

Comme sur tous les chemins initiatiques, le fidèle du vin s’oriente au levant, à la rencontre du soleil, au sommet du côteau, là où le sol n’est que silex. En provient un flacon précieux :

À mi-chemin.

En redescendant vers Sury-en-Vaux, la vallée qui sourit, on tombe sur la Rabotine.
Là, les ceps sont octogénaires.

On y fredonne la « Mélodie de vieilles vignes » en hommage à celles qui offrent depuis près d’un siècle le meilleur d’elles-mêmes.

Mais les vieilles vignes sont exigeantes. Elles ne se donnent pas facilement. Elles doivent être cajolées et le tracteur n’est pas bienvenu dans leurs rangs.

Sur ce tènement, Caramelle, la jument de Pauline, experte en terrains pentus, règne sans partage.

Et dans la vigne de « Vincengetorix », campe le fier Gaulois : Vincent prend des risques.

Agitant son collier et ouvrant grand la bouche, Caramelle invite à passer par le « Tournebride ».

On jette un dernier regard sur le château et sur la tour du plus beau village de France.

C’est « Pour vous » ! La récompense est proche.

Le parcours finit
au temple où veille Séverine.

Comme à Mycènes,
on découvre ici le trésor
d’Atrée.